Dans la continuité du baromètre des villes cyclables organisé par la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette), il était opportun de poursuivre avec les municipales pour demander aux futurs candidats quels seront leurs engagements vélos pour les 6 ans à venir.
Continuer la lecture de « « Parlons Vélo ! Municipales 2020 » : Grenoble »Baromètre Grenoble : les résidents de la périphérie notent-ils différemment des Grenoblois ?
Trois quarts des usagers cyclistes qui ont évalué Grenoble dans le baromètre des villes cyclables déclarent résider dans Grenoble ; le quart restant provient en grande partie du reste de la métropole ou du département de l’Isère. On y trouve aussi quelques Lyonnais, des Savoyards et même des Drômois. Est-ce que le ressenti cyclable diffère selon notre lieu de résidence ?
Continuer la lecture de « Baromètre Grenoble : les résidents de la périphérie notent-ils différemment des Grenoblois ? »Participation Baromètre : les femmes répondantes sont-elles différentes des hommes ?
Au niveau national, on compte 42% d’avis féminins contre 58 % d’avis masculins au baromètre des villes cyclables. En France, il y a 51% de femmes et 49 % d’hommes. Avant que l’on ne s’emporte à dire trop rapidement que les femmes font moins de vélo que les hommes, nous procurons une petite observation de la population féminine sur la Métropole et on détaille les profils des répondants sur Grenoble.
Continuer la lecture de « Participation Baromètre : les femmes répondantes sont-elles différentes des hommes ? »Grandir à vélo à Grenoble : témoignage d’adolescente
Chloé habite dans un secteur dense de la ville. Elle fait du vélo depuis sa plus tendre enfance. Aujourd’hui elle nous donne son point de vue d’adolescente. Le vélo, c’est sa liberté malgré quelques points noirs (qui ne manqueront pas de disparaître dans un futur proche, on l’espère!)
Enfant : pas sans les parents
« hors de question de rouler seule dans la rue »
Je fais du tricycle et de la trottinette depuis toute petite et, avant mes trois ans, je filais déjà sur ma draisienne. À 3 ans et demi, il ne m’avait fallu que 10 minutes pour que Maman et Papa me lâchent et que je fasse mes premiers tours de vélo toute seule et sans roulettes. Bien évidemment, c’était dans la cour de notre immeuble ou bien sur le parvis de la gare : hors de question de rouler seule dans la rue sans la surveillance et la protection de mes parents.
À vélo au lycée : la liberté
Pas de pistes séparées des voitures […]. L’autonomie complète n’est venue qu’avec mon entrée au lycée.
Comme il n’y avait pas de pistes séparées des voitures partout où j’avais des activités, l’un de mes parents m’a toujours accompagnée sur mes trajets à vélo. L’autonomie complète n’est venue qu’avec mon entrée au lycée à la rentrée 2020. Ainsi, depuis chez nous jusqu’au lycée, j’ai 4 kilomètres et demi à parcourir. C’est l’occasion pour moi de prendre l’air, d’avoir un petit moment de détente et d’avoir une petite dose de sport dans la journée. Bien que je sois asthmatique (merci la pollution !), j’aime bien ce trajet sur mon vélo car il est très agréable surtout parce que j’emprunte la Chronovélo depuis le marché de l’Estacade jusqu’à mon lycée.
Plus d’aménagements pour Chloé !
Parfois les voitures doublent en nous frôlant ou nous coupent la route, tout ça pour s’arrêter 3 mètres plus loin !
J’attends d’ailleurs avec impatience l’arrivée de la Chronovélo dans le quartier Saint-Bruno : Papa m’a dit qu’un des scénarios prévoyait de la faire passer carrément dans notre rue !!! Mais je pense que je ne serai plus au lycée le temps que ce soit mis en service : dommage ! En tout cas, ce serait chouette parce que certaines pistes ou doubles-sens cyclables qui ne sont pas protégés sont envahis le matin par des camions de livraison ou des voitures en stationnement (pour ces dernières, c’est un peu n’importe quand). Cela me fait toujours peur de devoir me décaler pour éviter ça, surtout le matin quand il fait nuit. Il y a aussi les endroits où il n’y a rien pour les vélos et là, je n’aime pas du tout car parfois les voitures doublent en nous frôlant ou nous coupent la route, tout ça pour s’arrêter 3 mètres plus loin !
La cohabitation, pas toujours facile
Le sentiment de faiblesse d’être une femme, adolescente, sur un vélo, face à des jeunes « débiles » qui insultent sans raison.
Puisque j’en suis dans les points négatifs, cela m’énerve également quand une voiture est stationnée sur un sas vélo ! Je me mets alors devant la voiture pour pouvoir traverser le carrefour tranquillement même si je ne suis pas rassurée : les ronflements de moteur que certains font me montrent qu’ils ne sont pas contents ! Qu’ils apprennent le code de la route !
Si les Chronovélos sont super bien, il faut reconnaître que les piétons les aiment bien aussi, même s’ils ont des trottoirs juste à côté. C’est juste pénible car c’est difficile de prévoir leur trajectoire, surtout ceux qui ont le nez dans leur smartphone !
Mais il y a surtout le sentiment de faiblesse d’être une femme, adolescente, sur un vélo, face à des jeunes « débiles » qui insultent sans raison.
Du plaisir malgré tout !
En faisant abstraction de ces aspects négatifs, il reste le plaisir d’être au minimum deux fois plus rapide qu’en bus pour le même trajet, sauf les rares fois quand il pleut et que je n’ai pas le courage de prendre le vélo. Heureusement, ce n’est pas souvent ! Et le dernier truc génial, c’est le sourire et les remerciements des gens qu’on laisse passer pour traverser la rue. Là, on voit qu’ils n’ont pas l’habitude qu’un ou une cycliste s’arrête (c’est dommage, il faut le faire !) mais moi, ça me rend super contente !
Chloé, Grenoble.
Ré-enchanter les déplacements
Notre premier témoignage cycliste nous vient de Jean-Marc. Vous l’avez surement déjà croisé sur un vélo couché ou classique, lycra ou jeans, JM rallonge volontairement son trajet domicile-travail pour pouvoir profiter d’un long trajet en vélo. Lorsque JM vous parle de vélo, vous pouvez voir dans son regard toute la joie que ça lui procure. Est-ce que pour vous aussi le vélo ré-enchante vos déplacements ?
Un choix pragmatique au début
J’effectue quasiment l’intégralité de mes déplacements utilitaires à bicyclette depuis mon arrivée sur l’agglomération grenobloise, il y a de nombreuses décennies. À l’époque de mes études, quand il y avait encore une ligne de bus articulée qui faisait le trajet entre la gare SNCF de Grenoble et le campus de Saint-Martin-d’Hères, le choix du vélo m’a permis d’assurer mon indépendance totale en matière de transports pour un coût quasiment nul.
Continuer la lecture de « Ré-enchanter les déplacements »Baromètre des villes cyclables, 2ème édition
Grenoble maintient sa première place, mais l’usage du vélo est encore freiné sur une grande partie de la métropole.
La seconde édition du baromètre des villes cyclables de la FUB a récolté près de 4700 avis de cyclistes sur la métropole grenobloise. Cette enquête permet aux cyclistes d’exprimer leur ressenti d’usage du vélo dans la ou les communes qu’elles ou ils pratiquent. Ainsi, 16 villes de la métropole intègrent le palmarès national 2019 (contre 6 en 2017).
Grenoble conserve la première place dans la catégorie des villes de 100 000 à 200 000 habitants, mais la politique cyclable du cœur métropolitain peine à sortir de la ville-centre avec un ressenti usager qui se dégrade dès la première couronne.
Parlons-Y Vélo remercie la FUB pour cette enquête ainsi que les répondants métropolitains, qui font aussi de Grenoble une des villes avec le plus fort taux de participation (22rep/1000 habitants).
Continuer la lecture de « Baromètre des villes cyclables, 2ème édition »Municipales 2020 : Parlons-Y Vélo vous invite à voter vélo !
Communiqué de presse du 24 janvier 2019.
Aujourd’hui, les métropolitains utilisent la voiture pour 75% des déplacements de 3 km et moins ! Faute d’aménagements adaptés, pédaler n’est pas toujours plus agréable qu’être bloqué dans les bouchons.
Nous avons des propositions pour que tout le monde ait envie de se mettre en selle !
Parlons Vélo ! Municipales 2020
Dans la foulée du baromètre des villes cyclables, il y a les élections municipales 2020 ! À cette occasion, la FUB met à disposition la plateforme web Parlons Vélo ! Municipales 2020 pour que :
- les militants puissent définir, sur la base des résultats du baromètre, un questionnaire sur la politique vélo à destination des candidats ;
- les candidats puissent s’engager sur des mesures concrètes en faveur du vélo.
Baromètre des villes cyclables
Le baromètre des villes cyclables est une enquête nationale réalisée par la FUB tous les deux ans. Le ressenti des usagers est demandé pour 26 questions portant sur les infrastructures, les services et la politique cyclable. Les villes peuvent ensuite être classées selon leur catégorie ou leur région.
En 2017, la première édition du baromètre récoltait 113 009 avis et classait Grenoble première de la catégorie 100 000 – 200 000 habitants. Grenoble, Chambéry et Saint-Égrève constituaient le podium Auvergne-Rhône-Alpes.
L’édition 2019 c’est 184 484 avis, dont plus de 4000 sur la métropole grenobloise et un relevé cartographique des points noirs cyclables en open data. Dans l’attente du classement final le 6 février, voici un récapitulatif de ce que le baromètre nous apporte et comment nous allons l’exploiter.
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